• Le travail

    La récupération constitue l'activité principale des Communautés Emmaüs. En 2018, les compagnons de Naintré ont fait 1511 ramassages.

    Chaque don fait partie intégrante d'une chaîne de solidarité. Les produits qui peuvent avoir une seconde vie, soit directement, soit après réparation, sont remis dans le circuit de la distribution à des prix très accessibles pour tous. Les autres sont remis dans des circuits de recyclage.

    Le produit de ces ventes permet de subvenir à la vie de la Communauté, de constituer des provisions pour des travaux, d'entreprendre des actions de solidarité.

    Que peut-on donner ?

    Des objets, des meubles, des vêtements, des livres... (voir détails)

    D'une manière générale, n'hésitez pas à donner à Emmaüs tous les objets utilisablesrecyclables ou réparables.


    Emmaüs sait recycler les objets et valoriser certains déchets ...

    La récupération fait partie de l'histoire d'Emmaüs :

    Les origines de la récupération dans le mouvement Emmaüs.

    Début des années 50, l'abbé Pierre n'est plus député. La petite communauté qui s'est crée à Neuilly Plaisance autour de l'Abbé, de Lucie Coutaz (https://centreabbepierreemmausesteville.wordpress.com/2011/01/13/mlle-lucie-coutaz/)  et de Georges, le premier compagnon et qui compte alors une quinzaine de membres n'a plus d'argent. Il faut manger.

    Alors l'Abbé Pierre décide d'aller mendier dans les rues de Paris. Ce qui ne plaît guère aux compagnons qui s'interrogent sur les moyens de survivre. C'est alors que l'un d'entre eux, Auguste Le Gall, un breton, propose : "Je connais un moyen de récupérer de l'argent sans mendier. C'est la récupération dans les poubelles".

    Les chiffonniers d'Emmaüs sont nés. La biffe, une activité rémunératrice à l'époque, va permettre de développer des communautés dans toute la France.

    La récupération au service de l'environnement

    Cela pourrait être une des devises de la Communauté. Car Emmaüs, association citoyenne, ne peut passer à côté de cet idéal du respect de l'environnement, même s'il n'est pas toujours facile de le mettre en pratique.

    La directive D3E :

    En octobre 2006, une filière nationale de recyclage des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (les DEEE) a été mise en place.

    Cette filière, organisée et pilotée par les "éco-organismes", a pour but de s'assurer que tous les D3E seront collectés pour être correctement valorisés selon des normes réglementaires strictes.
    Cette filière est dans la continuité d’une démarche écologique de protection de notre environnement.

    Nous continuerons donc, comme par le passé à réparer et revendre de nombreux appareils d'électroménager. Les appareils non réemployés deviendront des D3E et seront mis dans la filière pour être dépollués et traités.